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Avant 1818 Les archives nous montrent l'existence d'une école de garçons située principalement au presbytère et tenue par les prêtres et les laïcs de Malestroit. Une école de filles avec les sœurs Ursulines se tient au faubourg Saint-Michel puis se déplace à l'hôpital. 1818 A la demande des élus malestroyens, l'école est confiée à deux Frères de la Congrégation de l'instruction Chrétienne de Ploërmel fondée par les abbés Jean-Marie de la Mennais et Gabriel Deshayes. L'école cesse en août 1824 et reprend en septembre 1825. Elle connaît divers lieux d'implantation selon les besoins. Elle s'établit quelques années au presbytère puis au couvent des Ursulines (actuellement la communauté des sœurs Augustines), enfin à la Mairie. 1868 L'école a besoin d'un lieu fixe et définitif. Après discussion avec la cité et pour trouver enfin une solution satisfaisante pour les jeunes malestroyens, le Supérieur Général des Frères prend au compte de la Congrégation, l'achat d'une maison dans le faubourg Saint-Julien. Il s'agit de l'ancienne chapelle du quartier transformée en maison d'habitation après la Révolution. Après les travaux nécessaires, l'école s'y établit en 1869. Les premiers bâtiments de classe sont construits le long de la route de Redon/Saint-Congard. Cette maison achetée en 1868 existe toujours. Après restauration, elle est désormais le C.D.I de l'établissement et portera le nom de «Maison Saint-Julien». 1906 Les sœurs de la Charité de Saint-Louis ouvrent, pour les filles, l'école Sainte Jeanne-d'Arc. Les deux écoles primaires voisinent ainsi dans le même quartier. 1933 Devant le besoin de nouveaux locaux plus adaptés, commence, en septembre, la construction du bâtiment qui longe la rue Jean XXIII (à l'époque «chemin de la Quenelle»). Côté cour, cet édifice porte l'inscription «Ecole Saint-Julien». Il a ouvert ses portes en janvier 1934. Les anciennes classes situées le long de la route de Redon sont démolies. Pendant la période de la dernière guerre, les bâtiments sont réquisitionnés par l'occupant et les classes doivent déménager. A partir de 1960 commence une extension de la scolarité. La population s'accroît et les structures nationales scolaires évoluent. 1960 Aux initiatives conjointes de M. l'abbé Mabon de la Direction Diocésaine de l'Enseignement, de M. l'abbé Guillo, curé de Malestroit et des sœurs de la Charité de Saint-Louis, s'ouvre, pour les filles, le Collège Sainte Jeanne-d'Arc. 1963 Sous l'impulsion de L'abbé Cardialiaguet, nouveau curé de Malestroit, avec l'accord de la Direction Diocésaine et en collaboration avec les Frères, est lancé le Collège Saint-Julien, pour les garçons. 1968 Les deux établissements scolaires de la rue Jean XXIII fusionnent. La mixité est instaurée. Les écoles primaires (Saint-Julien, Sainte Jeanne-d'Arc) sont regroupées en une seule : l'Ecole Primaire Catholique Sainte Jeanne-d'Arc. Les deux collèges de Saint-Julien et de Sainte Jeanne-d'Arc n'en constituent plus qu'un : le Collège Catholique Saint-Julien. |
